Principales Sources
A faire
Avec un habitat dense, pas de fermes isolées, le village est presque au barycentre de son territoire de plus de 800 ha, entre le Gatinais qui commence a l’est et une vallée sèche a l’ouest qui marque la limite avec Brouy. Peu de bois, un relief pas très marque (mais les dénivellations atteignent néanmoins 40…
Quelques points saillants quand a la situation géographique de Nangeville : très ramasse, oriente est-ouest, situe plutot au centre de son territoire, son emplacement ne semble pas avoir été choisi en raison d’un terrain ou d’une hydrographie spécialement favorables. Probablement est-il plutôt lie au respect d’une certaine distance avec les villages voisins et au souci de se développer au barycentre de son territoire afin que tous ses points soient facilement accessibles a pied.
Cette photo aérienne du territoire de Nangeville est la seule dont on dispose, qui précède le remembrement du début des années 1950. Elle permet de visualiser les chemins qui existaient précédemment et les parcelles, qui semblent avoir peu évolué depuis le cadastre napoléonien de 1835 (analyse à faire). Detail
Ces deux cartes de l’IGN présentent d’une part les principaux axes de communication desservant le village et d’autre part les principaux chemins vicinaux.
PHOTO CI-DESSUS : Zones ZNIEFF I et II, et Natura 2000 (Source : Geoportail) Carte presentant le Schema Regional de Coherence Geologique (Source : DREAL Centre Val de Loire) Plus de détails sur la biodiversité et les zones protégées dans la rubrique « Biodiversité ».
Tres ramasse sur lui-même comme la plupart des villages de Beauce, avec une rue principale d’est en ouest. Son plan a probablement peu évolue depuis le début du moyen-age. On peut imaginer que le village s’est progressivement étendu vers l’est a partir d’un bloc initial regroupant au moins l’église, déjà citée au XIIe siècle, et les fermes de la Tour Ronde et de la Tour Carrée qui existaient également a cette époque. La période a laquelle les premières constructions sont apparues, probablement a la suite de la destruction des fermes gallo-romaines voisines, est encore indéterminée (entre les VIe et IXe siècles ?). A ce jour on ne sait pas si une construction gallo-romaine pré-existait a l’emplacement actuel du village, aucun vestige particulier n’ayant, semble-t-il, été découvert
Quelques aspects de l’habitat Place de la Maîtrise a l’ouest du village (Source : Diagnostic du Malesherbois 2018) Place de la Maîtrise – Entrée de ferme (Source : Diagnostic du Malesherbois) Grange a auvent (Source : Diagnostic du Malesherbois 2018) Rue St Martin de Tours (Source : Diagnostic du Malesherbois), le rue principale. Nouvelles constructions…
L’évolution du nombre d’habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Depuis 1793 au milieu du 20e siècle, la population de Nangeville était restée stable (autour de 200 habitants). Elle a connu une forte baisse depuis (jusqu’à 88 habitants en 1990) avant une légère remontée depuis…
L’église du village est âgée de 900 ans, ayant été construite probablement à la fin XIème siècle ou dans la première moitie du XIIème siècle.
Son plan est simple et elle est très remarquable pour les plates-tombes de la famille de Nangeville (XIIIe au XIVe siècle) redécouvertes lors des travaux des années 1930 et maintenant exposées dans le choeur, ainsi que pour une statue en bois et un Christ ancien (XVIeme siecle ?) . Plusieurs membres de la famille de Nangeville figurent sur les plates-tombes : Aubert II de Nangeville (sénéchal de Rouergue en 1286, mort a la Tour Carree), Pierre de Bretigny et sa femme, Pierre de Nangeville (écuyer en 1347, seigneur de la Tour Ronde) et sa femme. Voir la notice spécifique dans la rubrique histoire (moyen-age)
L’eglise a bénéficié de plusieurs chantiers de renovation (pour les plus récents : années 1870, années 1930, années 2010).
En 1171 le pape Alexandre III, alors en exil à Sens , donne la protection de Saint Pierre et la sienne à une trentaine d’églises dont celle de Nangeville; église qu’il cite aussi en 1165 dans un privilège pour le chapitre de Sens.