En 2019, une campagne de collecte d’insectes a été réalisée par Sébastien Damoiseau au bois de Brouy sur le territoire de Nangeville. Elle a permis d’identifier 84 espèces d’insectes et araignées.Les données détaillées sont accessibles sur le site de l’INPN (Inventaire national du patrimoine naturel) OpenObs, le portail d’accès aux donnees d’observation sur les espèces. (OpenObs – Requêteur national des données biodiversité)
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A faire : présentation de la politique de protection dans le Malesherbois, y compris des trames et continuités écologiques. PHOTO CI-DESSOUS : Schéma Régional de Cohérence Ecologique (Centre – Val de Loire) PHOTO CI-DESSOUS : Trame verte et bleue (Source : Diagnostic du Malesherbois, 2018)
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Trois types de zones protégées existent à Nangeville : ZNIEFF de type 1 et 2 (Bois de la Meule et Fond des Grandes Vignes) et Natura 2000 (Fond des Grandes Vignes) Définition des ZNIEFF : Type I : espaces homogènes écologiquement, définis par la présence d’espèces, d’associations d’espèces ou d’habitats rares, remarquables ou caractéristiques du patrimoine naturel régional. Ce sont les zones les plus remarquables du territoire ; Type II : espaces qui intègrent des ensembles naturels fonctionnels et paysagers, possédant une cohésion élevée et plus riches que les milieux alentours Définition des zones Natura2000 (Source Wikipedia). Le réseau Natura 2000 rassemble des sites naturels ou semi-naturels de l’Union européenne ayant une grande valeur patrimoniale 1, par la faune et la flore exceptionnelles qu’ils contiennent 2,1.La constitution du réseau Natura 2000 a pour objectif de maintenir la diversité biologique des milieux, tout en tenant compte des exigences économiques, sociales, culturelles et régionales dans une logique de développement durable, et sachant que la conservation d’aires protégées et de la biodiversité présente également un intérêt économique à long terme2.
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La ZNIEFF de deuxième génération et de type 1, dénommée « Pelouses calcicoles des Grandes vignes », d’une superficie de 14 hectares, occupe le flanc Sud d’une vallée sèche. Ces pelouses naturelles sur calcaire appartiennent à l’ensemble des affleurements calcicoles de la cuesta beauceronne (vallée de l’Essonne) et plus particulièrement aux coteaux des environs de Malesherbes (Orveau-Bellesauve, Coudray, Malesherbes, Nangeville). Ce type de milieu est en forte régression dans la région et notamment dans le Gâtinais de l’OuestINPN 5. Ainsi le Bois de Châteaugay (Malesherbes) décrit au XVIIIème siècle comme une lande est-il devenu un boisement à part entière. L’abandon du pâturage ovin dès les années 50 est ici en cause de même que le labour et la mise en culture. Il s’agit d’une chênaie sessiliflore abritant encore quelques pelouses du Meso et du Xerobromion. Ces pelouses en voie de fermeture abritent encore une petite dizaine d’espèces déterminantes, dont une protégée. Malgré le nombre restreint d’espèces déterminantes et protégées et un état de conservation moyen des habitats sur ce site, sa reconnaissance en ZNIEFF de type I se justifie par l’étendue et surtout l’appartenance à un ensemble de milieux apparentés et encore écologiquement reliés.
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ZNIEFF de deuxième génération et de type 1, dénommée « Pelouses du bois et du bas de la Meule », d’une superficie de 4 hectares, concerne deux communes (Nangeville et Brouy, en Essonne). Le sol de cette ZNIEFF est constitue de calcaire lacustre de Pithiviers. On y trouve notamment les fleurs suivantes qui figurent parmi les espèces déterminantes : la Campanule agglomérée (Campanula glomerata), le cardoncelle mou (Carthamus mitissimus), la laîche de Haller (Carex halleriana), le lin de léon (Linum leonii), l’orchis bouffon (Anacamptis morio), la raiponce orbiculaire (Phyteuma orbiculare) et la véronique de Scheerer (Veronica scheereri).
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Il serait très intéressant de réaliser un inventaire systématique de la flore et de la faune de Nangeville, les bases actuelles semblant très incomplètes, notamment pour les animaux.
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Le 8 septembre 2008, un papillon de nuit le Luperine de la Fétuque (Luperina Nickerlii) a été trouvé sur le territoire de Nangeville près de Champmotteux. Un tel papillon n’avait pas été vu depuis le XIXe siècle en région Centre. La précédente observation avait été faite le 8 septembre 1879 (exactement 229 ans avant) à Nohant par Maurice Sand, le fils de Georges Sand ! Source : Article d’Antoine Leveque et Franck Faucheux dans la revue « L’Entomologiste », Tome 64 (accessible en ligne sur ResearchGate)
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