Le mot fabrique désignait sous l’ancien régime à la fois les biens de l’église dans une paroisse et ceux qui les géraient, les marguilliers. Les fabriques avaient été fondées pour décharger les cures de l’administration des biens.
A Nangeville ce système fonctionnait aussi. Les terres de la fabrique étaient sans doute issues de donations faites par des paroissiens, au fil des ans.
Sont joints a cet article, avec leur transcription, les baux des terres de la fabrique de Saint Martin de Nangeville au profit de Pierre Fessou le 20 juin 1704, et d’Etienne Marchand le 5 aout 1705.
Il s’agit de deux baux pour l’exploitation des terres appartenant à la paroisse de Nangeville (“fabrique”) d’une superficie totale de 16 arpents (environ 8 hectares). Ils sont attribués à ceux qui ont propose les meilleures offres.
Les baux prévoient les rémunérations (avec paiement en nature a la Saint André fin novembre, et vente des produits au plus offrant par les marguilliers, devant la porte de l’église) et les obligations (assolement, fumage, etc..).
Le premier bail de six ans, est signé en 1704 au profit de Pierre Fessou. Mais il abandonne vite puisque le second bail, de six ans aussi, signé un an après, en 1705, attribue l’exploitation des terres a Etienne Marchand.
Ces baux sont signés en présence du curé, Jean-Baptiste Michau (bail de 1704), du maître d’école Pierre Denise (bail de 1705), des marguilliers Jean Begault et François Cagnard (les mêmes pour les deux baux), d’Alexandre Ingrain (bail de 1704) , du notaire (Velon en 1704 et 1705)
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