Registres paroissiaux – Présentation & analyse

Les registres paroissiaux de Nangeville couvrant la période allant de 1607 à 1792 sont déposés aux archives départementales du Loiret et accessibles en ligne.
Presque complets pour le XVIIIe siècle, ils ne sont en revanche que partiels pour la première moitié du XVIIe siècle. Pour l’essentiel, les textes sont lisibles sans besoin de transcription particulière.
Rédigés par les curés du village, ils recensent naissances, décès et mariages jusqu’à la période révolutionnaire. C’est une mine d’information sur la vie du village de l’époque (alliance entre familles, mortalité, etc…).
Il permettent notamment de connaitre les noms des curés de Nangeville : par exemple Revon en 1666, de Beaumont en 1687, Michaut en 1703, Bonnaffous en 1749 (celui-ci semble être resté très longtemps en poste), Deleville en 1772, Boulloy en 1788
Une analyse détaillée des registres reste à faire.

Extraits

L’analyse des registres paroissiaux (qui reste a faire en profondeur) permet de découvrir par exemple qu’un maître d’école était en place a Nangeville au 18e siècle, que plusieurs noms de l’époque sont encore portes aujourd’hui dans le village, que les confirmations par l’archevêque de Sens mobilisaient un nombre important de paroissiens, etc..

DIVERS : NOUVEAUX ARRIVANTS, GENEALOGIES, ETC..

Des généalogies, au moins partielles, existent pour plusieurs familles aujourd’hui éteintes qui possédaient des fiefs a Nangeville au moyen age (Tour Carree, Tour Ronde). Elles seront intégrées plus tard sur le site.
Des membres de certaines familles qui résident aujourd’hui  ou ont résidé récemment à Nangeville ont constitué des arbres généalogiques permettant d’identifier leurs ascendants ayant résidé à Nangeville (à noter la famille Huet). Un inventaire est à faire.
Les sources pour constituer les généalogies sont bien sur les registres paroissiaux des XVIIe et XVIIIe siècle, et les registres d’état civil des XIXe et XXe siècles. Plusieurs bases de données accessibles à tous (par exemple :Filae et Geneanet) donnent accès à de nombreux registres et permettent assez facilement de constituer des généalogies jusqu’au XVIIe ou au XVIIIe siècle. Pour les siècles antérieurs, seules les sources historiques ou à caractère juridique (actes notariés,  etc..) peuvent donner des indications. Cela concerne surtout les familles nobles (comme la famille de Nangeville au Moyen Age). Mais beaucoup d’archives ont été détruites lors des bombardements d’Orléans en juin 1940, nous privant de nombreuses documents.

Liste des maîtres

Des le debut du XVIIIeme siecle, Nangeville a son maitre d’ecole.
Ce sont les actes paroissiaux, ou le maitre d’ecole est souvent appele a signer, qui revelent leur existence. La duree de leur service au XVIIIeme siecle est particuierement longue puisqu’il n’y aura que 3 maitres jusqu’a la revolution, en presque 100 ans. Ils exercaient sans doute d’autres metiers en parallele.

Répartition propriété sous l’ancien regime

Un intéressant article de Camille Bloch, « La répartition de la propriété foncière à la veille de la révolution dans quelques paroisses de la généralité d’Orléans », paru en 1900 dans la Revue d’histoire moderne et contemporaine (tome 2, numéro 3, pages 246 à 267) et disponible en ligne sur la base Persée, donne des indications précises sur la répartition de la propriété foncière à Nangeville en 1789.
Fondé sur les  « rôles »,référence pour les impôts à l’époque, il présente les chiffres suivants :
67 propriétaires à Nangeville: 50 paysans –  dont 26 résident dans le village, 9 bourgeois – dont 1 réside dans le village, 4 nobles et 4 ecclésiastiques (probablement des congrégations et couvents) se partagent un territoire de 1376 arpents (environ 700 ha)
Les paysans possèdent 30% du territoire, les bourgeois 17%, les nobles 32 % et les ecclésiastiques 21%
La majorité des paysans et bourgeois possédaient une superficie entre 1 (0,5ha) et 50 arpents (25 ha), les nobles et les ecclésiastiques entre 10 (5 ha) et 300 arpents (150 ha)