Chasse
ARTICLE A FAIRE (CHASSE ACTUELLE ET DANS LE PASSE)
ARTICLE A FAIRE (RESULTATS DES ELECTIONS DEPUIS LES SCRUTINS DU XIX SIECLE)
Les traces de la gestion des affaires du village a Nangeville avant la revolution sont manquantes. La structure se formalise avec la revolution puis l’empire.
Mr Hautefeuille semble etre le premier a porter le titre de maire, vers 1800, mais il avait ete precede par Jean-Francois Dupre, office public nomme en 1793 par le conseil du village.
Nangeville cache bien son jeu (artistique). Apparence un peu austère ne rime pas avec désert artistique : magnifique plate-tombe du moyen age, statues en bois, mais aussi référence poétique et même découvertes philosophiques…
UN POETE AU XVIIE SIECLE : JACQUES DE MESMIN, BARON DE NANGEVILLE
Jacques de Mesmin n’a certainement jamais habite a Nangeville, mais il est partie prenante de l’histoire du village. Militaire et poete, il a en effet ete proprietaire en partie de la Tour Carree en se faisant appeler « baron de Nangeville ».Soldat a l’epoque d’Henri IV, il se retire du metier des armes au debut du XVIIe siecle pour se consacrer a la poesie.
C’est comme « baron de Nangeville » qu’il publie en 1612 « Les Muses du sieur baron de Nangeville », chez Edme Martin, a Paris.
Raymond Abellio (1907-1986), écrivain et philosophe aurait séjourné à Nangeville, caché par le couple d’instituteurs entre fin octobre 1944 à juillet 1945, cherchant à fuir les poursuites liées à ses activités pendant la guerre.
Il fait référence à son séjour dans le troisième tome de ses mémoires (paru en 1971), mais sans citer explicitement Nangeville : il écrit qu’il a été abrité dans le village « N » du Loiret, « quelque part entre Etampes et Malesherbes, et la carte routière le réduisait à un petit point tout isolé sur un chemin secondaire qui coupait d’un trait rectiligne la vaste plaine ». Il explique que pour lui cette période a été celle d’une intense réflexion et creation philosophique.
Dans son article « Raymond Abellio ou le roman des Ténèbres » paru en 2012 dans la revue « La chaîne d’union » du Grand Orient de France, Yvon Gerault affirme qu’il s’agit bien de Nangeville et décrit notamment la découverte qu’il y fait d’une cle numérale de déchiffrement de la bible hébraique.