Pelouses et Bois du bas de la Meule – Description de la ZNIEFF

ZNIEFF de deuxième génération et de type 1, dénommée « Pelouses du bois et du bas de la Meule », d’une superficie de 4 hectares, concerne deux communes (Nangeville et Brouy, en Essonne).
Le sol de cette ZNIEFF est constitue de calcaire lacustre de Pithiviers.
On y trouve notamment les fleurs suivantes qui figurent parmi les espèces déterminantes : la Campanule agglomérée (Campanula glomerata), le cardoncelle mou (Carthamus mitissimus), la laîche de Haller (Carex halleriana), le lin de léon (Linum leonii), l’orchis bouffon (Anacamptis morio), la raiponce orbiculaire (Phyteuma orbiculare) et la véronique de Scheerer (Veronica scheereri).

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Préhistoire – Aperçu

Plusieurs haches taillées ou polies, ainsi que des meules ou éléments de meule ont été découverts sur le territoire de Nangeville, et témoignent d’une présence humaine très ancienne. Les haches polies datent probablement de l’époque du néolithique (-6000 a -2000 av JC), Les haches taillées sont beaucoup anciennes, et les meules peuvent être plus récentes (période gallo-romaine).

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Hâches taillées

Une belle hache taillée en silex a été trouvée a Nangeville.
A ce stade, il n’est pas possible de la dater : elle a pu être fabriquée et utilisée a la période néolithique (-10000 a -3000 ans) qui a été néanmoins celle du passage a l’usage des haches polies (trouvées a Nangeville en plus grand nombre). Mais elle peut aussi avoir été utilisée plusieurs milliers ou dizaines de milliers d’années auparavant, durant la période du mésolithique.

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Meules et autres objets

Plusieurs meules de pierre ont été découvertes dans les champs de Nangeville.
Dernière découverte en date : début 2022 une pierre polie (photo ci-dessus : Source Marie-Christine Guegand) extraite lors des labours du champ “La Cave”, proche de la route de Champmotteux. Il s’agit très probablement un élément de meule,
Est-ce date du néolithique (plus de 5000 ans) ou bien beaucoup plus récent ? La question est ouverte. La localisation de la découverte precisement sur le site d’une ancienne ferme gallo-romaine donne sans doute la réponse.

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Grotte de Prinvaux

La grotte de Prinvaux est située sur le territoire de la commune de Boigneville, entre la source de la rivière Velvette et le hameau de Prinvaux, a une distance de Nangeville a peine superieure a un kilomètre, à flanc de colline, à proximité d’autres grottes .
L’entrée de la grotte fait seulement 70 cm de hauteur, puis la cavité s’élargit. La grotte a une profondeur d’environ 7 m.
Les signes gravés sur les parois de la grotte semblent rudimentaires et stéréotypés. Très souvent, ils constituent un quadrillage, motif emblématique de l’art rupestre de Fontainebleau. On trouve aussi un grand nombre de sillons simples, isolés, groupés par paire ou en faisceaux de droites parallèles, ou encore entrecroisés. Figurent également des trous isolés ou en séries -, et des motifs plus élaborés telles les triples enceintes. S’ajoutent à ce répertoire schématique des motifs plus ou moins figuratifs qui évoquent des haches, des rouelles, des lances ou des chevrons, des échelles, des arbres, et de rares animaux et humains.
Les gravures sont datées par leur style du Mésolithique, période qui s’étend de 9700 à 5000 av. J.-C,  donc avant le Néolithique (Source : Wikipedia – extraits).

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Période gallo-romaine – Aperçu

Un réseau assez dense de fermes gauloises puis gallo-romaines existait sur le territoire de Nangeville et des communes limitrophes, et plus généralement sur l’ensemble du nord du Loiret.
Les découvertes de monnaies ou tessons lors des travaux des champs l’attestent depuis longtemps. Mais ce sont les campagnes de photographie aériennes, réalisées surtout par la Société Archéologique de Puiseaux, qui ont révélé la densité des fermes (ou villas), leurs emplacements précis et les contours de leurs murs et enceintes, encore bien visibles à certaines periodes de l’année, notamment avant les moissons lors des années sèches. Il s’agissait de fermes en apparence dispersées et isolées, donc d’un habitat radicalement différent de l’habitat concentré actuel. Cela supposait notamment un accès à l’eau bien réparti.

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